Comprendre les calculs rénaux

Peut-être avez-vous reçu un diagnostic de calculs rénaux... Lisez ce qui suit pour comprendre de quelle manière ce diagnostic vous affecte et quelles solutions vous sont proposées.

Ces pages d’informations ne peuvent remplacer ni le rôle de votre médecin, ni la relation que vous entretenez avec lui. Il est essentiel de consulter votre médecin pour obtenir un avis clinique professionnel.

Informations générales sur les calculs rénaux

Informations générales sur les calculs rénaux

En savoir plus sur les calculs rénaux
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Qu’est-ce que le système urinaire ?

Références

1: Alelign T, Petros B. Kidney Stone Disease: An Update on Current Concepts. Adv Urol. 2018 Feb 4;2018:3068365.
2: D'Alessandro C, Ferraro PM, Cianchi C, Barsotti M, Gambaro G, Cupisti A. Which Diet for Calcium Stone Patients: A Real-World Approach to Preventive Care? Nutrients. 2019 May 27;11(5):1182. 
3: Patti L, Leslie SW. Acute Renal Colic. 2021 Aug 12. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2021 Jan.
4: Xavier A, Maxwell AP. Which patients with renal colic should be referred? Practitioner. 2011 Feb;255(1737):15-7, 2. 

Qu’est-ce que le système urinaire ?

Il s’agit de tous les organes assurant la production et l’élimination de l’urine. Ce système est composé des deux reins, des deux uretères (tubes reliant les reins à la vessie), de la vessie et de l’urètre (tube destiné à l’évacuation de l’urine).

Qu’est-ce qu’un calcul urinaire ?

Il s’agit d’une masse constituée de différents cristaux agglomérés qui se forme dans le système urinaire.

Qui peut développer des calculs urinaires ?

Les calculs urinaires touchent environ 12 % de la population mondiale. Cette pathologie survient plus fréquemment chez les hommes que chez les femmes et s’observe chez des personnes âgées de 20 à 49 ans.1 Une augmentation des nouveaux cas (incidence) a été remarquée au cours des dernières décennies dans les pays développés et en développement.1

Pour quelle raison les calculs se forment-ils ?2

Les principales raisons sont les excès alimentaires (excès de calcium, sucre, sel, protéines animales, etc.) et un apport insuffisant en liquides.

Quels sont les symptômes associés à ces calculs ?1

Lorsqu’ils migrent dans les voies urinaires, les calculs peuvent entraîner l’apparition de sang dans les urines (hématurie), des douleurs dans le bas du dos (coliques néphrétiques) ou des infections urinaires.

Qu’est-ce qu’une crise de colique néphrétique ?3,4

De manière classique, la colique néphrétique se présente avec les signes suivants :

  • Apparition soudaine ;
  • Douleur vive dans le bas du dos (douleur lombaire), du côté droit ou gauche ;
  • Douleur pouvant irradier jusqu’aux testicules chez l’homme et aux grandes lèvres (vulve) chez la femme ;
  • Vomissements/nausées possibles ;
  • Le patient est souvent agité en raison de la douleur intense et ne parvient pas à trouver une position dans laquelle il se sent plus à l’aise ;
  • Il peut parfois y avoir des signes d’irritation de la vessie (désir fréquent d’uriner) : cela signifie généralement que le calcul se trouve à l’extrémité de l’uretère, à l’entrée de la vessie.

Pour quelle raison une crise de colique néphrétique survient-elle ?

Les calculs constituent un obstacle à l’écoulement fluide de l’urine, qui s’accumule alors au-dessus de l’obstruction et entraîne une distension des cavités rénales. Cette surpression provoque donc une crise de colique néphrétique.

Quels sont les examens supplémentaires requis ?3

Afin de trouver la cause de la colique néphrétique, votre médecin peut vous demander de passer différents examens :

  • Radiographie de l’abdomen (KUB) et échographie des reins et de la vessie
  • Scanner de l’abdomen et du pelvis avec ou sans injection de produit de contraste
  • Analyse de sang
  • Analyse d’urine pour vérifier l’absence d’infection ou la présence de sang
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Treatment Option for stone disease

Options de traitement

En savoir plus sur les différentes options de traitement des calculs rénaux disponibles En savoir plus sur les options de traitement

Références

1: Patti L, Leslie SW. Acute Renal Colic. 2021 Aug 12. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2021 Jan.
2: Xavier A, Maxwell AP. Which patients with renal colic should be referred? Practitioner. 2011 Feb;255(1737):15-7, 2.
3: Ordon M, Andonian S, Blew B, Schuler T, Chew B, Pace KT. CUA Guideline: Management of ureteral calculi. Can Urol Assoc J. 2015 Nov-Dec;9(11-12): E837–E851.
4. NHS. Treatment-Kidney stones. 2019 https://www.nhs.uk/conditions/kidney-stones/treatment
5: Alyami F, Norman R. Is an overnight stay after percutaneous nephrolithotomy safe? Arab J Urol.2012 Dec; 10(4): 367–371.
6: British Association of Urological Surgeon (BAUS). Percutaneous nephrolithotomy (keyholesurgery for kidney stones) - information about your procedure. 2020 https://www.baus.org.uk/_userfiles/pages/files/Patients/Leaflets/PCNL.pdf

Comment la colique néphrétique est-elle traitée ?

La première étape – et la plus importante – consiste à prendre en charge la douleur. Lors d’une urgence, le traitement vise à vous apporter un soulagement rapide. Les agents anti-inflammatoires non stéroïdiens représentent les médicaments les plus efficaces1,2. S’ils ne suffisent pas à soulager la douleur, des analgésiques plus puissants, dérivés de la morphine, peuvent être employés. Une hospitalisation n’est pas toujours nécessaire. Le calcul lui-même n’est pas traité en urgence.

À quel moment une hospitalisation est-elle nécessaire ?1,2

  • En cas de fièvre (température > 38 °C) associée à une infection urinaire.
  • En cas de douleur persistante malgré les analgésiques.
  • Si l’organisme ne parvient pas à évacuer l’urine, on parle d’anurie ; ce phénomène est lié à l’absence d’urine dans la vessie.

Comment les calculs sont-ils traités ?3

  • Les petits calculs peuvent être éliminés spontanément et naturellement. Il est utile de les recueillir pour analyser leur composition. Pour ce faire, urinez dans un filtre à café ou un filtre à thé, conservez le(s) calcul(s) au sec dans un récipient et suivez les instructions de votre médecin. Mais surtout, ne jetez pas le(s) calcul(s) à la poubelle ! En effet, il existe différents types de calculs et les recommandations alimentaires seront définies en fonction de la nature du calcul analysé.
  • Si le calcul n’est pas éliminé dans un délai raisonnable (quelques semaines) ou s’il provoque toujours des douleurs, votre urologue peut vous suggérer de subir une intervention chirurgicale, dont la technique dépendra de la taille, de l’emplacement et de la nature du calcul. Dans tous les cas, une procédure d’imagerie télécommandée doit être réalisée pour confirmer la guérison.

Différents types d’interventions chirurgicales disponibles3,4

  • Lithotritie extracorporelle : un appareil est employé pour créer des ondes de choc dirigées vers le calcul afin de le briser. Les fragments seront ensuite éliminés au cours de la miction.
  • Urétéroscopie : le chirurgien recourt à un dispositif doté d’une caméra, acheminé dans les voies urinaires naturelles, pour retirer ou détruire le calcul, généralement au moyen d’un laser.
  • Néphrolithotomie percutanée (NLPC) : abord chirurgical par le dos, pour un accès direct au rein (incision de 1 cm).
  • Chirurgie ouverte via laparoscopie par incision : cette intervention est devenue exceptionnelle. Les indications sont associées à de très grands calculs coincés dans les voies urinaires lorsque les techniques ci-dessus ne sont pas réalisables.

Qu’est-ce que l’urétéroscopie ?4

Cette technique permet d’atteindre le calcul par les voies urinaires naturelles. Pour ce faire, on introduit un petit tube muni d’une caméra, appelé urétéroscope, dans l’urètre et ce, jusqu’à atteindre l’uretère et les cavités rénales. Votre médecin pourra alors soit retirer le calcul entier (en un seul morceau), soit le fragmenter selon divers moyens. L’hospitalisation peut durer un jour (en ambulatoire), voire plusieurs jours. Cela dépend des calculs, des difficultés anatomiques et de l’état du patient. L’urétéroscopie est le plus souvent réalisée sous anesthésie générale. À la fin de la procédure, l’équipe chirurgicale décidera peut-être de laisser un petit tube (une sonde J ou JJ) à l’intérieur de l’uretère pendant quelques jours.

Qu’est-ce que la néphrolithotomie percutanée ?

Cette technique sous anesthésie générale consiste à effectuer une ponction du rein via le dos afin de créer une voie directe jusqu’au rein. Selon l’indication, les patients peuvent être allongés à plat ventre ou sur le dos. Une caméra munie d’un instrument (appelé néphroscope) peut alors être mise en place dans cette voie, permettant ainsi de visualiser, de fragmenter et d’extraire les calculs. À la fin de la procédure, un drain est souvent laissé en place dans la peau (néphrostomie). Lors de ce type d’intervention, l’hospitalisation dure de 2 à 5 jours en moyenne.5,6

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JJ stent placement for stone disease

Qualité de vie avec une sonde JJ

Découvrez l’indication d’une sonde JJ, ses effets secondaires et sa durée d’implantation. En savoir plus sur la qualité de vie avec une sonde JJ

Références

  1. El-Nahas et al. Self retaining ureteral stents: analysis of factors responsible for patients’ discomfort. Journal of Endourology ; janv. 2006 ; 20(1): 33-7
  2. El-Nahas A et al. Does ureteral stent material Affect Patients’ discomfort? A Comparative Study between Silicone (Porgès Coloplast) and Percuflex™ (Boston scientific) stents. EUSC Abstract CP42. 13-15 Nov 2014
  3. Chew BH et al. New developments in ureteral stent design, materials and coatings. Expert Review of Medical Devices. Mai 2006 ; 3(3):395-403
  4. Bouzidi, Traxer, Daudon. Characteristics of encrustation of ureteric stents in patients with urinary stones. Progrès en urologie 2008
  5. Wiseman O, Ventimiglia E, Doizi S, Kleinclauss F, Letendre J, Cloutier J, Traxer O. Effects of Silicone Hydrocoated Double Loop Ureteral Stent on Symptoms and Quality of Life in Patients Undergoing Flexible Ureteroscopy for Kidney Stone: A Randomized Multicentre Clinical Study. J Urol. 2020 Oct;204(4):769-777.
  6. Barghouthy Y, Wiseman O, Ventimiglia E, Letendre J, Cloutier J, Daudon M, Kleinclauss F, Doizi S, Corrales M, Traxer O. Silicone-hydrocoated ureteral stents encrustation and biofilm formation after 3-week dwell time: results of a prospective randomized multicenter clinical study. World J Urol. 2021 Mar 10.
  7. Hofmann R, Hartung R. Ureteral stents - materials and new forms. World J Urol. 1989; 7(3), 154-157.
  8. Lennon GM, Thornhill JA, Sweeney PA, Grainger R, McDermott TE, Butler MR. Firm Versus Soft Double Pigtail Ureteral Stents - a Randomized Blind Comparative Trial. Eur Urol. 1995; 28(1), 1-5.
  9. British Association of Urological Surgeon (BAUS). Living with a ureteric stent.Frequently-asked questions. 2020 https://www.baus.org.uk/_userfiles/pages/files/Patients/Leaflets/Stent%20advice.pdf
  10. Miyaoka R, Monga M. Ureteral stent discomfort: Etiology and management. Indian J Urol. 2009Oct-Dec; 25(4): 455–460.
  11. Damiano R, Oliva A, Esposito C, De Sio M, Autorino R, D'Armiento M. Early and late complications of double pigtail ureteral stent. Urol Int. 2002; 69(2),136-140.
  12. Leibovici D, Cooper A, Lindner A, Ostrowsky R, Kleinmann J, Velikanov S, Cipele H, Goren E, Siegel YI. Ureteral stents: Morbidity and impact on quality of life. Israel Med Assoc J. 2005;7(8), 491-494.
  13. Turney B. Ureteric stent information for patients. Oxford University Hospitals NHS foundationtrust. 2019 https://www.ouh.nhs.uk/patient-guide/leaflets/files/13562Pureteric.pdf

À la fin de la procédure, l’équipe chirurgicale décidera peut-être de laisser un petit tube (tuteur urétéral appélé une sonde J ou JJ) à l’intérieur de l’uretère.

Qu’est ce qu’une sonde JJ (ou double J) ?

Une sonde JJ est un petit tube placé à l’intérieur des voies urinaires sans incision (par voie naturelle) ou lors d’une chirurgie ouverte. Après l’intervention, le chirurgien vérifiera que la sonde est bien en place grâce à un appareil de radiologie. Insérée dans l’uretère, la sonde va du rein à la vessie. Les deux extrémités de la sonde sont incurvées, d’où sa dénomination de double J ou JJ. Ses extrémités ne dépassent pas du corps. La sonde est interne et donc invisible. Dans certains cas, le fil de retrait peut rester visible en dehors de l’urètre. Cela permettra au chirurgien de retirer la sonde après quelques jours.

Les sondes JJ sont composées* de différents matériaux dotés de rigidités spécifiques et ce, afin de répondre aux besoins du médecin et du patient. Comme il s’agit d’un corps étranger placé dans l’uretère, la sonde peut provoquer une certaine gêne. Certains matériaux rigides peuvent davantage gêner les patients. Les sondes en silicone hydrophile ont démontré leur capacité à atténuer les symptômes urinaires, l’inconfort1,4 du patient et les dépôts de minéraux le long de la sonde (incrustation).1,2,7,8,9,10

Il existe des sondes de différentes longueurs et de différents diamètres prévus pour des durées d’implantation courte, moyenne et longue
(de quelques jours à plusieurs mois).3,4

L’objectif de la sonde est de faciliter l’écoulement de l’urine vers la vessie et d’empêcher les crises de colique néphrétique. Ainsi, la sonde dilate l’uretère, permet une évacuation en douceur des résidus de calculs et évite l’obstruction de l’uretère. Elle permet également la cicatrisation de la muqueuse après l’intervention.

Étant donné que la présence de cette sonde permet à l’urine de circuler vers le haut dans le rein pendant la miction, cela peut provoquer une sensation douloureuse au début. Le rein s’y habitue généralement en quelques jours. Après la mise en place de la sonde, il est recommandé de boire abondamment5, d’uriner régulièrement et de ne pas forcer lors de la miction.

Effets secondaires habituels liés à la sonde 6-8

  • Douleur, gêne due à la pression pouvant augmenter lors des mouvements ou après l’évacuation de l’urine
  • Incrustation de la sonde : formation d’un mince revêtement de matières composant le calcul sur la sonde
  • Risque accru d’infection urinaire
  • Les symptômes d’irritation de la vessie incluent :

– Fréquence

– Urgence

– Dysurie : miction douloureuse ou difficile

– Fuites urinaires

– Impression de ne pas pouvoir vider complètement sa vessie

  • Hématurie : présence de sang dans les urines

N’oubliez pas ! Vous avez un corps étranger dans votre organisme, qui devra être retiré dans les semaines qui suivent son insertion.

Complications potentielles de la sonde 7,8,11,13

  • Migration ou déplacement de la sonde
  • Obstruction de la sonde
  • Rupture de la sonde
  • Érosion de la muqueuse

Combien de temps la sonde restera-t-elle en place ? 5,13

Après l’intervention chirurgicale, la mise en place de sondes JJ dans le corps est temporaire. Lors du processus de traitement des calculs urinaires, les sondes JJ sont laissées en place de quelques jours à quelques mois, selon le cas. Elles doivent ensuite être retirées. La sonde JJ sera retrait à distance, à travers les voies urinaires, généralement sous anesthésie locale lors d’une consultation (intervention de quelques minutes) ou parfois sous anesthésie générale.

Living with a stent - work
Travail:
Si votre travail est très physique, vous pourriez ressentir des douleurs et une gêne au niveau du ventre et du dos.

 

Living with a stent - sexual activity
Rapports sexuels:
 Aucune contre-indication spécifique, mais une certaine gêne peut se faire ressentir lors des rapports sexuels. Si votre sonde est munie d’un fil, vous pourriez être davantage gêné(e) et la sonde pourrait se déloger.
 Living with a stent - Diet Régime alimentaire:
Des directives nutritionnelles pourraient vous être proposées en fonction de la nature du calcul. Votre régime alimentaire peut demeurer le même, mais assurez-vous de boire beaucoup de liquides (2 litres par jour) après l’intervention. Si vous prenez des médicaments, demandez à votre médecin s’il est acceptable de consommer des boissons alcoolisées.
 Living with a stent - having a social life Vie sociale:
Votre vie sociale ne devrait pas être bouleversée, mais vous remarquerez peut-être une augmentation de la fréquence et de l’urgence d’aller aux toilettes
 Living with a stent - exercice Activité physique:
Les activités physiques peuvent provoquer des douleurs et une gêne au niveau du ventre. Évitez les efforts intenses.
 Living with a stent - travelling Voyages:
Avant de voyager, consultez votre médecin à propos de votre état de santé pour savoir si votre déplacement peut être effectué en toute sécurité. Votre sonde ne devrait pas vous empêcher de voyager.

 

 

*Ce système est un assemblage de dispositifs médicaux indiqué pour le drainage du haut appareil sur fistule ou obstacles urétéraux (par exemple : tumeur péri urétérale) et comme tuteur de cicatrisation. Reportez-vous à la notice pour plus d’informations.

Assembleur : Coloplast A/S


Incrustation :

2. Chew BH et al. New developments in ureteral stent design, materials and coatings. Expert Review of Medical Devices. Mai 2006 ; 3(3):395-403

3. Bouzidi, Traxer, Daudon. Characteristics of encrustation of ureteric stents in patients with urinary stones. Progrès en urologie 2008

Inconfort :

1.El-Nahas et al. Self retaining ureteral stents: analysis of factors responsible for patients’ discomfort. Journal of Endourology ; janv. 2006 ; 20(1): 33-7

4. El-Nahas A et al. Does ureteral stent material Affect Patients’ discomfort? A Comparative Study between Silicone (Porgès Coloplast) and Percuflex™ (Boston scientific) stents. EUSC Abstract CP42. 13-15 Nov 2014

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Retrait d’une sonde JJ

Retrait d’une sonde JJ

Comment ma sonde sera-t-elle retirée ? En savoir plus sur la procédure de retrait d'une sonde JJ

Références

1: Doersch KM, Elmekresh A, Machen GL, El Tayeb MM. The use of a string with a stent for self-removal following ureteroscopy: A safe practice to remain. Arab J Urol. 2018 Dec; 16(4): 435–440.
2: British Association of Urological Surgeon (BAUS). Telescopic insertion of removal of a stent from the ureter. 2017 https://www.baus.org.uk/_userfiles/pages/files/Patients/Leaflets/Ureteric%20stent%20insertion.pdf
3: NHS Hull University Teaching Hospitals - Ureteric Stent Removal under Local Anaesthetic –Discharge Advice. HEY-654/2018 https://www.hey.nhs.uk/patient-leaflet/ureteric-stent-removal-local-anaesthetic-discharge-ad- vice/
4: Baston EL, Wellum S, Bredow Z, Storey G, Palmer A, van Dellen D, Grey BR. Office-based ureteric stent removal is achievable, improves clinical flexibility and quality of care, whilst also keeping surgeons close to their patients. Cent European J Urol.2018;71(2):196-201. 
5: Isiris IFU
6: Collie J, Shah SS, Al-Hayek S, Durrant J, Saeb-Parsy K, Wiseman O. Introduction of a nurse led stent removal service using the single use isiris in a tertiary referral stone unit and the effect on patient waiting times. The Journal Of Urology. Vol. 201. 2019.

7. Estrade V et al. Impact of double-loop ureteral stent (DJ) removal method on indwelling time and hospital organization : a prospective survey in daily practice. Abstract présenté au Congrès Challenges en Endourologie. Paris, 23/05/2017. Étude prospective sur 30 patients (23 Isiris, 7 cystoscopes réutilisables). Le nombre d’ablation de sondes JJ a été multiplié par 3 au cours de la période observée (3 mois, 13 vs 42). 2h supplémentaires sont libérées dans le programme pour réaliser d’autres actes en salle d’endoscopie. Pour les cas non compliqués post-traitement lithiasique réduction de presque 50% de la durée d’implantation (4,7 vs 10,25 jours) lors d’un retrait avec Isiris en salle de consultation, indépendamment du programme de la salle d’endoscopie. Le nombre total d’actes de cystoscopie toutes indications confondues a augmenté.

Votre sonde sera retirée selon l’une des deux manières suivantes :

Si votre sonde est munie d’un fil de retrait, votre médecin la retirera doucement en tirant sur ce fil.1

S’il n’y a pas de fil de retrait, le médecin recourra à un instrument appelé cystoscope pour saisir la spirale de la sonde située dans votre vessie, puis la tirer doucement dans l’urètre. 

Vous pouvez ressentir une certaine gêne pendant la procédure de retrait, voire éventuellement une légère douleur quelques jours après le retrait de la sonde.2,3

 

Isiris* est une solution innovante de retrait de sonde à usage unique dotée d’une pince intégrée, offrant   une flexibilité totale partout et à tout moment.4,5

Isiris a démontré une réduction des délais de retrait des sondes  et, ainsi, une amélioration significative de la qualité de vie des patients.6

 

 

*Dispositif Isiris® α médical de classe I stérile, marqué CE (2797), indiqué pour le retrait de sondes urétérales double crosse accessibles dans la vessie après passage dans l’urètre chez les adultes. Isiris® a été conçu pour une utilisation avec le moniteur réutilisable Isiris Monitor afin de visualiser les images obtenues par Isiris® . Fabricant : Ambu A/S. Pour plus d’informations, veuillez lire attentivement la notice d’instructions. 

 Moniteur Isiris® : Dispositif médical de classe I, marqué CE (2797) conçu pour une utilisation avec Isiris afin de visualiser les observations images par Isiris . Fabricant : Ambu A/S.Pour plus d’informations, veuillez lire attentivement la notice d’instructions.

 

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Metabolic assessment for stone disease

Évaluation métabolique

Pourquoi mon chirurgien me propose t’il une évaluation métabolique ? En savoir plus sur l'évaluation métabolique

Références

1: Can I help prevent kidney stones by changing what I eat or drink? 2017 https://www.niddk.nih.gov/health-information/urologic-diseases/kidney-stones/eating-diet-nutrition
2: Alelign T, Petros B. Kidney Stone Disease: An Update on Current Concepts. Adv Urol . 2018 Feb4;2018:3068365 

Pourquoi mon chirurgien me propose t’il une évaluation métabolique ?

La formation de calculs urinaires est une pathologie qui peut se développer au fil du temps et récidiver. Les mauvaises habitudes alimentaires constituent une cause majeure de formation de calculs. Certaines mesures diététiques liées aux boissons et à l’alimentation peuvent être prises pour limiter la récidive.1

Après un traitement efficace des calculs urinaires, il est important d’identifier et de prendre en charge les facteurs de risque associés à la cause de la formation de ces calculs. C’est ce qu’on appelle l’évaluation métabolique.

Le risque de récidive est élevé. Si les patients n’appliquent pas de mesures de prévention, le taux de récidive des formations de calculs secondaires est estimé à 10-23 % par an, 50 % dans les 5-10 ans et 75 % dans les 20 ans suivant le premier événement chez le patient.2

En fonction des habitudes alimentaires, des maladies sous-jacentes, de l’analyse des calculs retirés et des analyses sanguines/urinaires, l’urologue sera en mesure d’identifier les causes des calculs urinaires de son patient et de mettre en place des mesures correctives. Un médicament peut être prescrit mais, dans la plupart des cas, le traitement se limitera aux recommandations alimentaires. Des mesures alimentaires seront établies par le médecin, qui pourra remettre une fiche explicative personnalisée.

Il sera parfois nécessaire d’ajouter à ces examens exploratoires de première intention une exploration plus approfondie dans un environnement spécialisé.

Enfin, les patients souffrant de calculs urinaires doivent se soumettre à des examens réguliers de leurs reins et de leurs voies urinaires, même en l’absence de douleur, par exemple en procédant à une échographie tous les ans, en cas de récidive éventuelle.

En quoi consiste l’évaluation métabolique ?

  • Analyse du calcul

Cette opération est effectuée sur le calcul entier ou sur des fragments recueillis par le patient ou l’urologue. Ces fragments doivent être conservés dans un récipient dans un endroit sec et seront analysés au moyen d’une « spectrophotométrie infrarouge ». Si aucun calcul ou aucun fragment n’a été récupéré, une étude de la nature des cristaux urinaires sera réalisée en examinant l’urine fraîche, une analyse portant le nom de « cristallurie ».

  • Enquête alimentaire

Elle fournit des informations sur les habitudes en matière d’alimentation et de consommation d’un patient souffrant de calculs urinaires. L’urologue ou le diététicien posera notamment des questions sur la quantité et la nature des boissons consommées, mais aussi sur la quantité et la nature des produits laitiers, la teneur quotidienne en protéines animales (viande, poissons et fruits de mer, œufs, produits transformés à base de porc), la quantité de sel et la consommation de certains aliments particulièrement riches en oxalate (chocolat noir et cacao, thé, noix et noisettes, épinards, bonbons gélifiés, etc.).

  • Une prise de sang à jeun et un recueil d’urine sur 24 heures
    Ces examens biologiques peuvent être réalisés dans n’importe quel laboratoire d’analyse.
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Dietary guidelines for stone disease

Mesures alimentaires

Découvrez les recommandations qui pourraient réduire le risque. En savoir plus sur les recommandations diététiques

Références

1: D'Alessandro C, Ferraro PM, Cianchi C, Barsotti M, Gambaro G, Cupisti A. Which Diet for Calcium Stone Patients: A Real-World Approach to Preventive Care? Nutrients. 2019 May 27;11(5):1182. 

Boissons1

Il est important de boire de l’eau en quantité suffisante. Cela dilue vos urines et réduit le risque de formation de calculs. Si vous buvez suffisamment d’eau, vous devez vous attendre à produire environ 2 litres d’urine transparente ou jaune clair par jour.

Quelle quantité faut-il boire ?

  • 2 litres par jour, voire davantage s’il fait chaud ou si vous pratiquez une activité sportive.

Quand faut-il boire ?

  • Tous les jours, en répartissant régulièrement les boissons sur la journée.
  • Y compris le soir avant d’aller vous coucher.
  • Et la nuit si vous vous réveillez.

Que faut-il boire ?

  • Les liquides comme de l’eau du robinet ou en bouteille, du café, de la tisane, etc. sont autorisés.
  • La quantité de liquide bu importe plus que la qualité
  • Il est recommandé de consommer deux verres de jus d’oranges fraîchement pressées.

Les mauvaises habitudes alimentaires représentent une cause majeure de formation des calculs calciques, oxaliques et uriques. Les mesures diététiques concernent les boissons et l’alimentation.

Alimentation1

Il ne s’agit pas d’un régime mais d’un ajustement de vos habitudes alimentaires. Les excès de calcium, sel, sucre, protéines animales, oxalate et acide urique peuvent augmenter le risque de calculs.

Apports en calcium

  • Le calcium vient de l’eau et des produits laitiers.
  • N’évitez pas de consommer du lait, des yaourts ou des fromages frais, mais cherchez à atteindre un certain équilibre : il ne faut ni trop, ni pas assez de calcium.
  • Les apports doivent être de 800 mg à 1 gramme par jour.
  • Il est recommandé de prendre 2 à 3 portions de produits laitiers par jour selon la quantité de calcium de votre eau (voir le tableau).
  • 1 verre de lait (15 cl) = 1 yaourt = 100 g de fromage blanc.

En pratique : vous calculez, puis vous choisissez en conséquence

  • Si vous buvez 2 litres d’eau pauvre en calcium (moins de 20 mg/l), vous devez consommer environ 800 mg de calcium sous forme de produits laitiers. 
  • Si vous buvez 2 litres d’eau riche en calcium (plus de 400 mg/l), vous devez limiter la consommation de produits laitiers.

Apports en sel

  • L’excès de sel alimentaire augmente la natriurèse (quantité de sel dans les urines), ce qui peut accroître la quantité de calcium excrétée dans vos urines.
  • Limitez les aliments et les repas trop salés (charcuterie, restauration rapide, plats cuisinés tout prêts).
  • N’ajoutez jamais de sel à table.

Apports en acide urique

  • Il peut vous être demandé de limiter votre consommation d’aliments contenant de l’acide urique : sucre (principale source d’acide urique), charcuterie, abats (ris, rognons, cervelle, foie, etc.), certains types de poissons (hareng, thon, truite, sardines à l’huile, anchois, etc.) et fruits de mer.
  • Consommez régulièrement des fruits et des légumes.

Apports en protéines animales

  • On trouve des protéines animales dans la viande, le poisson, la charcuterie, la volaille, ainsi que dans les œufs et les fruits de mer. 100 g de viande correspondent à 100 g de poisson.
  • Limitez l’apport en protéines animales et préférez les protéines d’origine végétale.

Apports en oxalate

  • Consommez les aliments à forte teneur en oxalate avec modération, en particulier le chocolat et le cacao.
  • Cela comprend également les cacahuètes, les noix, les noisettes, les amandes, les asperges, la betterave, la rhubarbe, les épinards, l’oseille, le thé et les figues.
  • Il n’est pas recommandé de consommer de la vitamine C en grandes quantités (comprimés de 500 mg à 1 g).
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