Habituellement, lorsque la vessie est pleine, un message est envoyé au cerveau par les nerfs et la moelle épinière. On ressent alors le besoin d’uriner. Il est alors possible de décider, soit de se retenir, soit d’uriner. Si l’on décide de se retenir, le cerveau renvoie au sphincter l’ordre de rester contracté. Si l’on décide d’uriner, le cerveau envoie au sphincter l’ordre de se relâcher et à la vessie de se contracter pour évacuer l’urine. La vessie se vide alors complètement à travers l’urètre. Cette vidange de la vessie s’appelle la miction.
La production d’urine varie en fonction de l’alimentation et de la quantité de liquides bue par jour. Lorsqu’une anomalie survient sur le trajet du cerveau à la vessie, ou lorsqu’un obstacle empêche la vessie de se vider, la miction ne peut plus se faire naturellement ou correctement.
Près de 8 patients atteints de sclérose en plaques sur 10 rapportent avoir des troubles urinaires.
Plusieurs problèmes peuvent survenir : Hyperactivité de la vessie (HAV), Dyssynergie vésico-sphinctérienne (DVS), HAV + DVS avec retentissement rénal, Vessie hypocontractile, Insuffisance sphinctérienne.
Il est donc important d’en parler précocement pour qu’une prise en charge spécifique soit instaurée. Un suivi régulier est également indispensable afin de contrôler l’efficacité des traitements mis en place et surveiller l’absence de complications. Des solutions existent et un traitement simple permet d’améliorer la qualité de vie dans la grande majorité.
Quels sont les symptômes de ces troubles urinaires et quelles solutions existent ?